Compétences

Si la compétence technique, c’est-à-dire le savoir, est indispensable elle doit impérativement être complété par du savoir-faire et du savoir être.

L'avocat a vocation à prendre en charge les préoccupations du client en proposant une perspective qui ne peut se résumer à une simple évaluation des chances de succès d'un contentieux ou du risque encouru dans le cadre de l’élaboration d’un projet.

Car la prise en charge d’une question juridique, et a fortiori d’un contentieux un impact en interne est nécessairement, en cas de contentieux en externe.

C'est la raison pour laquelle l'action de l’avocat suppose la confiance du client qui se matérialise par la capacité de l'avocat dans son savoir-être, notamment avec les tiers intervenants, mais également avec ses interlocuteurs en interne.

La parole de l'avocat doit être pertinente, utile et s'inscrire dans le contexte de son intervention qui est d'apporter une solution au problème posé.

Être écouté est une chose, être entendu suppose la mise en œuvre de sa propre équation personnelle.

Car conseiller, n'est pas se substituer. Élaborer avec le client les éléments à prendre en considération pour une prise de décision éclairée est un vecteur de valeur pour le client.

Enfin, l'avocat se doit d'appréhender la situation de fait que le client lui apporte, dans toutes ses dimensions.

Les faits doivent être totalement appréhendés par l'avocat afin de situer le problème posé dans son contexte réel.

Lorsque le fait est technique, il doit être appréhendé dans sa totalité ce qui signifie que l'avocat doit autant que possible dominer les faits, y compris technique.

Cet ensemble constitue l'ADN de mon activité.